L'Eveil de l'Arménie, Constantinople, Paris, Chouchi, l'impossible royaume, 1840-1880 d'Onnik Jamgocyan
Un ouvrage majeur de l'Histoire des Arméniens.
aux Editions-du-Bosphore, 332 p.
"Les descendants des Arméniens occidentaux récupèrent ainsi, grâce à ce livre passionnant, rédigé par un historien confirmé, une histoire du 19e siècle arménien qui leur restitue la dernière strate de leur socle identitaire, masquée en raison de diverses circonstances, et appelée à éclairer leur cheminement présent et à venir."
Professeur Gérard Dédéyan
Extrait de la Préface de L'Eveil de l'Arménie, p. 16
"Les princes de la nation, les maîtres de l’argent, savent qu’un peuple ne peut pas survivre dans un monde inculte et obscurantiste. Aussi, à l’inverse des businessmen de notre époque, ils mettent leur capital au service des érudits, de ceux qui possèdent le savoir. Clairvoyants, ils leur confient l’avenir de la jeunesse. Ainsi font les derniers Amiras, à l’exemple de leurs ancêtres.
Ainsi fait aussi Garabed Amira Balian, Architecte en chef de l’Empire ottoman. Celui qu’on appelle « le prince de Scutari » subventionne Hovhannes Déroyents, auteur de cent-cinquante livres. Il lui lègue trente livres ottomanes par mois afin qu’il puisse tranquillement écrire jusqu’à la fin de sa vie.
Ainsi font également les grands négociants arméniens de Russie, des Indes et de la Perse. Samuel Moorat, né à Tokat et enrichi dans le négoce des Indes, laisse en 1815 une réelle fortune pour l’éducation des enfants pauvres et orphelins. En pouvoir d’achat, cela équivaut à plus de 600 millions d’euros actuels. Il confie cet argent aux Mekhitaristes de Venise, à charge pour eux d’apporter les sciences et le savoir à la jeunesse arménienne."
Onnik Jamgocyan, l'Eveil de l'Arménie
Extrait p. 297
L'EVEIL DE L'ARMENIE
Onnik Jamgocyan dévoile pour la première fois l'ampleur du testament de SAMUEL MOORAT, grand négociant des Indes installé à Madras.
En 1815, un an avant sa mort, Samuel MOORAT confie à l'Ordre des Mekhitaristes une somme qui représente plus de 600 millions d'euros de nos jours, à charge pour eux d'éduquer gratuitement, et sans faire aucune distinction de leur religion, les enfants pauvres et orphelins de son peuple.
Onnik Jamgocyan étudie les dessous de cette histoire, réhabilite le Père Sarkis Théodorian, Mekhitariste patriote et intègre, sans qui ce legs n'aurait jamais été finalisé. Il présente les intrigues mises en place par le Vatican, notamment par Mgr Hassoun, patriarche des Arméniens catholiques d'origine Arméno-Syriaque, pour détourner l'esprit du testateur. Hassoun, un vil indicateur du gouvernement ottoman d'après de nombreuses sources - dont les Archives du Vatican, entreprend une persécution sans précédent sur l'Ordre des Mekhitaristes, plus particulièrement sur les pères Jean Sorguggi, Sarkis Théodorian, Gabriel Aïvazovski, Ambroise Calfa - Narbey et Khorène Calfa-Narbey. Onnik Jamgocyan décrit avec une incroyable précision les dessous de cette affaire, jusqu'à l'adhésion des Mekhitaristes patriotes à l'Eglise apostolique d'Arménie.
"Gabriel Aïvazovski, Sarkis Théodorian, les frères Ambroise et Khorène Calfa Narbey, quatre Mekhitaristes érudits et d’illustre lignée, arrivés à Paris, achètent l’Hôtel de Bourbon-Condé, 12 rue Monsieur, et fondent en 1846 le Collège Mouradian."
Extrait de L'Eveil de l'Arménie, p.297
CHOUCHI, 19e SIECLE.
" Onnik Jamgocyan consacre un long chapitre à la « perle du Karabagh. » Il présente savamment l’histoire des Méliks, et les positions de chacune de ces familles princières. A la lumière des rapports inédits de Gabriel Aïvazovski (1859) et de Karékine Servandiants (1862), témoins arméniens dont le premier est issu de l’Empire russe, le second de l’Empire ottoman, l’auteur nous décrit la vie arménienne de la cité. Le christianisme arménien était bien présent à Chouchi : Onnik Jamgocyan note que 24 curés y officiaient, tous nommément identifiés. Le rapport de Karékine Servandiants signale un monastère pour moniales, dirigé par Mère Hripsimé, la supérieure, « vierge Bahadouriants », de la célèbre famille Balladur. Le chapitre se poursuit avec une étude très précise de l’histoire du livre arménien à Chouchi. Onnik Jamgocyan met en évidence la présence de sept maisons d’édition arméniennes entre 1822 (publication du premier livre en arménien par l’archevêque Baghdassar) et la fin du 19e siècle. Chouchi, avec une production culturelle proche de celles de Tiflis et de Smyrne, apparaît comme un grand centre culturel arménien.
Extrait de la Préface du Professeur Gérard Dédéyan
L'Eveil de l'Arménie, p. 15
L'EVEIL DE L'ARMENIE
Constantinople, Paris, Chouchi
l'impossible royaume, 1840 - 1880
332 p. - 30 euros + 7 euros frais de port en France
onnik.jamgocyan@gmail.com
Onnik Jamgocyan
Les Editions du Bosphore -
Tel: 0645923204
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" La Fin de l'Arménie ottomane - Constantinople, de Abdul-Hamid II aux Jeunes-Turcs, la Nuit du 24 avril 1915"
Un ouvrage majeur sur le génocide des Arméniens de 1915
par Onnik JAMGOCYAN, historien
28 euros + frais de port
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