L'EVEIL DE L'ARMENIE par Onnik Jamgocyan Préface du Professeur Gérard Dédéyan en vente le 30 octobre 2021
 L'EVEIL DE L'ARMENIEpar Onnik Jamgocyan Préface du ProfesseurGérard Dédéyan en vente le 30 octobre 2021    

LES EDITIONS DU BOSPHORE PRESENTENT l'EVEIL DE L'ARMENIE

 

 

 

 

 

 

 

  En avril 1855, Meguerditch Khrimian, âgé de 35 ans, publie

 

   ARDZVI VASPOURAGAN 

    (L'Aigle du Vaspouragan).

 

     Edité à Constantinople, le journal sort ensuite à Uskudar, dans la maison de Boghos Aga Odian, père de Krikor Odian, et plus tard à Varaq (Van).

                           ardzvi vaspouragan                                                (L'AIGLE DU VASPOURAGAN)                                        de MeguERditch KHRIMIAN 

     

 

ARDZVI VASPOURAGAN - L'AIGLE DU VASPOURAGAN

 

       On lit avec le plus grand intérêt les pages consacrées à Ardzvi Vaspouragan (littéralement L’Aigle du Vaspouragan) : devenu veuf et entré dans les ordres,  Khrimian a 35 ans lorsqu’il en publie le premier numéro, en 1855. Ce mensuel, créé sur le modèle du journal d’Aïvazovski, met en exergue les besoins criants de l’Arménie. L’Aigle n’est que le cinquième des grands journaux arméniens du 19e siècle. Les Arméniens connaissent déjà L’Aurore de l’Ararat (Archalouïs Araradian), de Smyrne, publié en 1840 par Luc Balthazar ; Hayasdan de Hovhannes Déroyénts, paru en 1846 ; Massis, de Garabed Utudjian, fondé à Constantinople en 1852 ; La Colombe du Massis susmentionnée et publiée en 1855. On ne peut oublier  Noyian Aghavni (La Colombe de Noé), hebdomadaire publié entre février 1852 et août 1853.

          Onnik Jamgocyan rappelle que L’Aigle du Vaspouragan - où Khrimian, entonnant l’hymne patriotique, ne craint pas d’écrire que « l’aigle prend son essor avec des ailes de l’amour de la patrie et s’envole du trône des Ardzrouni vers Van-Dosp » - paraît, au début, à Constantinople, puis à Uskudar, l’un des districts de la capitale, avec le soutien des amiras arméniens, conscients que les fortunes qu’ils gagnaient devaient servir à l’éducation de leur peuple et dont le patriotisme pouvait se manifester pendant les Tanzimat, initiés par Abdulmedjid Ier (1839-1861), le plus remarquable des sultans réformistes. La mise en exergue de la bienveillance des sultans des Tanzimat vis-à-vis de leur entourage arménien, relais vers l’Occident, de l’attention des « princes » envers la culture arménienne, sans compter la mise en évidence, dans les années soixante, de la « Question arménienne », est un grand apport historiographique.      

 

       Le périodique de Khrimian, exaltant le passé glorieux de l’Arménie historique, paraît de 1855 à 1863, suivi de L’Aiglon du Daron, publié de 1863 à 1865 par Karékine Servandiants. 

 

                          Extrait du Préface du Professeur Gérard Dédéyan

                                       in L'EVEIL DE L'ARMENIE, p.13

 

Mgr Karékine Servandiants

ARDZVIG DARONO - L'AIGLON DU DARON

 

 

 

Lorsque Khrimian quitte Van en 1862, Servandiants, auto-proclamé « le poussin de L’Aigle », publie Ardzvig Darono (L’Aiglon du Daron), et perpétue le souvenir de son maître. Présent au Karabagh et à Chouchi, il consacre sa vie à son peuple. Aujourd’hui, après la terrible guerre où Chouchi est cédée aux Azéris, il se trouve des dirigeants pour justifier cette rétrocession. Les plumes savantes d’Erevan, tétanisées par le chaos et le mensonge d’État, ou réduites au silence, n’y opposent aucune objection. Le message de Servandiants, enterré au cimetière arménien de Chichli, près de la tombe de Khorène Narbey Lusignan, nous revient comme un boomerang. L’homme que le pouvoir hamidien a fait enfermer comme fou à l’hôpital arménien des Sept-Tours nous raconte Chouchi, ses quartiers, et ses habitants des années 1850.

 

                                                 L'EVEIL DE L'ARMENIE par Onnik Jamgocyan, p.26

 

 

 

 

 

 

L'Eveil de l'Arménie 

 

d'Onnik Jamgocyan

 

propose une vision inédite de

CHOUCHI, la PERLE DU KARABAGH

 

Il rend notamment hommage à

l'Archevêque Mgr Baghdassar

 

Ce dernier fonde une imprimerie avec ses propres deniers et publie en 1822 le premier livre arménien de Chouchi. 

 

 

 

 

 

à gauche: manuscrit et sceau de Mgr Baghdassar, "Métropolite" du Karabagh

Mgr. Gabriel Aïvazovski / Aïvazian

Archevêque de l'Eglise d'Arménie

ancien Mekhitariste

 

Il quitte cet Ordre monastique, la foi romaine et adhère à l'Eglise apostolique arménienne.

 

 

Un érudit mondialement connu, il est le fondateur du PAZMAVEB de Venise

 

Il fut le premier à combattre Mgr Hassoun, patriarche arménien catholique, indicateur du gouvernement turc. Avec Sarkis Théodorian, les frères Ambroise et Khorène Calfa Narbey, il refuse de signer les professions de foi des Mekhitaristes, de reconnaître l'Eglise d'Arménie comme schismatique, hors de l'Eglise du Christ.

 

Les professions de foi des Mekhitaristes servent de référence à l'Encyclique NEMINEM VESTRUM de Pie IX en 1854.

 

 

 

 

L'Eglise d'Arménie est dite

 

"schismatique, hors de l'Eglise du Christ"

 

 

Un document inédit, des Archives du Vatican

 

Proclamation de Foi des Mekhitaristes du 30 juin 1853

 

 

Le document ci-dessus met en évidence les noms des pères signataires.

 

 

REFUSENT DE SIGNER :

 

Arsène Pakradouni, Gabriel Aïvazovski, Ambroise Calfayan Narbey, Khorène Calfayan Narbey, Sarkis Théodorian

 

 

L'EVEIL DE L'ARMENIE

 

 

    Onnik Jamgocyan rend hommage à ces Mekhitaristes patriotes, fidèles à leur peuple. Il explique les pressions subies par les signataires de ces professions de foi. Il rend hommage à l'un des plus grands noms de la culture arménienne, au Père Ghévont ALICHAN. Ce dernier signe ce document et reste à Saint-Lazare : il devient dans ce monastère le gardien de la mémoire de ceux qui ont préféré partir. Il transmet à ses disciples le souvenir de Gabriel Aïvazovski, fondateur de la revue PAZMAVEB, son maître. Moine de grande érudition, Alichan réconcilie l'Arménie avec les Mekhitaristes par son oeuvre, les nombreux volumes consacrés à son Histoire. 

 

 

 

L'EVEIL DE L'ARMENIE

 

PRESENTE

 

LE TESTAMENT SAMUEL MOORAT

 

 

Sarkis Théodorian

 

Ce Mekhitariste finalise le testament de Samuel Moorat.

 

Il ramène de Madras à Venise plus de 2 000 000 francs de l'époque (l'équivalent de 600 000 000 d'euros actuels).

 

Il fonde le Collège Mouradian de Padoue et le Collège Mouradian de Paris.

 

Arménien de coeur, il s'oppose au patriarche Hassoun indicateur de la police turque, et refuse de signer les PROFESSIONS DE FOI des Mekhitaristes (1853- 1854)

 

      Il refuse de trahir son peuple et ses ancêtres, de déclarer l'Eglise d'Arménie comme schismatique et en dehors de l'Eglise du Christ.

 

     Chassé du Collège de Paris, il quitte la Congrégation des Mekhitaristes, renonce à la foi romaine et adhère à l'Eglise d'Arménie en compagnie de Gabriel Aïvazovski, des frères Ambroise et Khorène Calfayan - Narbey.

 

 

    Informée par le gouvernement de la lettre de dénonciation de Hassoun, l’Arménie catholique se ressaisit et sauve son honneur. La vilénie et l’attitude malsaine du patriarche des Arméniens catholiques font entrer en résistance les plus nobles des civils de la nation et certains prélats. Cette division mine l’Arménie catholique pendant plus de trente ans, et impose au peuple arménien les conséquences de cette impossible union. Incapable de s’attaquer à l’Église arménienne, Hassoun réserve ses flèches aux Mekhitaristes, à ceux qui pensent Arménie et fréquentent les Arméniens. Il divise son peuple, il brise les familles, sème la désolation et la consternation. C’est l’histoire interne de la vie et du fonctionnement de la quatrième nation[1]. Hovhannes Sorgoudjian - Sorguggi -un Mekhitariste, un vieil ami du père Théodorian, crache au visage de l’archevêque primat en pleine rue. C’est le début d’une lutte de plusieurs dizaines d’années, car on voit le même Sorguggi rédiger « la profession de foi pour l’Église nationale des antihassounistes du 25 janvier 1871 »[2].

 

                                 EXTRAIT de l'EVEIL DE L'ARMENIE, p. 56-57

 

[1].- Jamgocyan, Le Temps des Réformes, op. cit., p. 173-175. L’appellation « la quatrième nation » désignait les Arméniens catholiques, ou Ermeni Katolik Milleti. Pour mémoire, la « première nation » était la nation grecque (Millet-i Roumi), la deuxième était la « nation arménienne » (Millet-i ermeniyan), la troisième « la nation juive » (Millet-i Yahudiyan). Les Arméniens protestants, reconnus comme une communauté à part le 3 novembre 1847, sont désormais appelés Ermeni protestan Djémaati.

[2].- Jamgocyan, Les Francs-maçons arméniens, op. cit., p. 121.

 

Onnik Jamgocyan

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Nations Juive Grecque Arménienne - Empire ottoman Turquie - Arménie - Constantinople, Paris, Van, Chouchi, Karabagh - 24 Avril 1915, histoire d'un génocide

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